Mussorrie

A la fin de mon séjour à la ferme Navdanya, je ne voulais qu’une chose, prendre un peu d’air frais dans ces montagnes majestueuses qui me narguaient chaque jours. Alors c’est parti pour Mussoorie, ville à 2000 mètres d’altitude près du Népal. La journée, c’est le bazar. Les rues sont bruyantes au possible et je ne réalise même pas que je suis à la montagne. Mais dès qu’on s’éloigne un peu du centre de la ville, on découvre une montagne magnifique et une nature verdoyante. Quel bonheur d’être au calme et de sortir de ce chaos. Après le coucher du soleil, la ville s’illumine et change du tout au tout. Une atmosphère calme, douce et bon enfant règne autour des petit magasins ouverts jusque tard dans la nuit. 


Maintenant, je décide de repartir à Delhi, un come back préparé. Décidé à affronter arnaques et escroqueries de la capitale. Avant de prendre mon train qui partait en fin de journée, je décide de faire un tour dans un village voisin. Pour cela, un taxi partagé m’emmène et m’y dépose. On se met tous d’accord, rendez-vous dans une heure pour rentrer avec le taxi. Le temps passe, pas de voiture à l’horizon dans ce village perdu. Après plusieurs appels, de belles promesses du chauffeur et une heure plus tard, je grimpe dans un bus local qui par miracle passe dans le coin. À l’intérieur, tout le monde se serre et s’accroche pour résister à la conduite du bus. Le conducteur quant à lui est concentré, il s’agrippe à son volant et fait cracher une fumée noir de l’échappement. Il est à fond, prend les virages à la corde et s’excite sur son klaxon pour avertir de son arrivée. Trois locaux près de moi passent leur tête en dehors du bus et vomissent du mal de route. Arrivé, je cours pour attraper mon prochain bus mais remarque que celui-ci est annulé. Je rencontre une personne locale qui doit se rendre aussi à Delhi et doit emprunter le même train. On décide de prendre un taxi et nous voilà monté dans Hindustan Ambassador, bon vieux taxi indien qui a la tremblote. On prévient le type, il faut absolument arriver à l’heure pour attraper le train. Il se retourne et nous regarde avec un petit sourire en hochant la tête, resserre son turban, fait ronronner le moteur, teste son klaxon et pied au plancher, nous voilà parti avec un vrai pilote. Malgré ses efforts et ces risques, le train nous passe sous le nez comme si on était prédisposé à ne pas aller à Delhi, comme un appel de la bonne conscience nous faisant signe de pas aller dans la gueule du loup. Pas question d’en rester là, on lâche quelques roupies à un TouckTouck pour aller à la gare routière et nous voilà embarqués dans un bus pour Delhi avec 6 heures de route. 

Je vais arriver à New-Delhi à 2 heure du matin, je ne sais pas du tout à quoi m’attendre en arrivant en pleine nuit mais j’en ai que faire. Je profite du calme du bus et m’endors.  

Bonne veille Hindustan Ambassador
Bonne veille Hindustan Ambassador

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